Abstract

While the trend for historical subjects in 1970s French cinema is often remembered in terms of la mode rétro, defined by an obsessional fixation on the Occupation, this article examines films that revisit two polarizing scandals during the explosive final years of the Third Republic. Alain Resnais's Stavisky (1974) recounts the mysterious death of a swindler that triggered a political crisis, leading to the violent street protests of February 6, 1934; Claude Chabrol's Violette Nozière (1978) dramatizes a famous case of parricide in 1933 that became a national obsession, pitting adherents of conservative bourgeois values against opponents of tradition and patriarchy. Rather than investigate the “myth” of resistance under Vichy, these films explore the fault lines of the bitter divide between Right and Left, recasting the prewar narrative through the prism of the 1970s to interrogate the legacies of fascism and the political stakes of interpreting history.

Si l'engouement pour les sujets historiques dans le cinéma français des années 1970 est souvent attribué à « la mode rétro », définie par une fixation obsessive sur l'Occupation, cet article propose, au contraire, d'examiner des films qui traitent de deux scandales qui ont divisé la France pendant les dernières années tumultueuses de la Troisième République. Stavisky d'Alain Resnais (1974) raconte la mort mystérieuse d'un escroc qui a déclenché une crise politique, culminant avec les émeutes du 6 février 1934 ; Violette Nozière de Claude Chabrol (1978) met en scène un célèbre cas de parricide en 1933 qui est devenu une obsession nationale, opposant ceux qui adhéraient aux valeurs conservatrices bourgeoises et ceux qui résistaient à la tradition et au patriarcat. Plutôt que reproduire le « mythe » de la Résistance sous le régime de Vichy, ces films explorent les lignes de fracture entre la droite et la gauche, recréant la période de l'avant‐guerre au prisme des années 1970, afin d'interroger les enjeux politiques de l'héritage du fascisme et de l'interprétation de l'histoire.

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