Abstract

This article examines the material and ideological meaning of the three relics of the True Cross acquired by Louis IX in 1241 and 1242, which were venerated, along with the Crown of Thorns, in the Sainte-Chapelle, as part of the broader project of building Capetian sacral kingship in the High Middle Ages. Although cross relics flooded Western Christendom after 1204, these three relics, acquired directly from the Byzantine emperor, were specifically associated with Constantine and Heraclius and their historic military victories against enemies of Christian empire. The article identifies one of the three relics, known to contemporaries as the crux triumphalis in Latin and the croix de victoire in French, which Byzantine emperors were said to have carried into battle, as a relic that Louis IX then brought with him on his crusade of 1249–50 to Egypt, in hopes of martialing its historic power against the infidel in battle.

Cet article examine la signification matérielle et idéologique des trois reliques de la Vraie Croix que Louis IX acquit en 1241 et 1242 et qui furent vénérées, avec la couronne d’épines, dans la Sainte Chapelle, dans le cadre du projet de construction de la royauté sacrée capétienne durant le haut Moyen Age. Bien que les reliques de la croix aient inondé la chrétienté occidentale après 1204, ces trois reliques, acquises directement auprès de l'empereur byzantin, étaient spécifiquement associées à Constantin et Héraclius et à leurs victoires militaires contre les ennemis de l'empire chrétien. De ces trois reliques, connues des contemporains sous le nom de crux triumphalis en latin et de « croix de victoire » en français, que les empereurs byzantins avaient apparemment emportées dans le combat, l'article identifie celle que Louis IX emmena par la suite lors de sa croisade de 1249–50 en Egypte, dans l'espoir de consolider son pouvoir contre l'infidèle.

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