Abstract

This article elucidates François Fénelon's (1651–1715) conception of monarchical charity by connecting it with earlier conceptions of charity, especially that of François de Sales (1567–1622). It discusses three topoi of devotional literature that it presents as addressing the tension between faith and works: the value of obedience, the notion of the ignorant saint, and the notion of a spiritual elite. It then argues that Sales gives considerable weight to charitable actions performed out of obedience to God, often against one's own inclination and without regard for self-interest. On the premise that Fénelon's princely ideal should not be separated from the concerns of his spiritual writings, the article argues that Fénelon saw a ruler who sacrifices his pleasures and self-interest to his care for his people as an embodiment of the Salesian conception of charity.

Cet article éclaire la conception fénelonienne de la charité monarchique en la reliant à des conceptions antérieures de la charité, notamment celle de François de Sales (1567–1622). L'article fait ensuite une description de trois topoï de la littérature spirituelle du dix-septième siècle : l'obéissance, le saint ignorant et l’élite spirituelle. François de Sales accorde un poids considérable aux œuvres de charité accomplies par obéissance à Dieu, souvent contre l'inclination du sujet et sans intérêt personnel. Partant du principe que l'idéal princier de Fénelon ne doit pas se séparer des préoccupations de ses écrits spirituels, l'article fait valoir que, pour Fénelon, le souverain qui sacrifie ses plaisirs et son intérêt personnel pour le bien de son peuple est une incarnation de la conception salésienne de la charité.

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