Abstract

In a collected edition of his works, Charles Collé declared that “the vaudeville is thoroughly dead,” “killed off” by the latest fad on Parisian stages, the ariette. However, this narrative is in tension with the appearance of vaudevilles across many forms of print media to the end of the eighteenth century. As a result, the print record presents a narrative different from the long-standing trope of the moribund vaudeville in the latter half of the eighteenth century. This article proposes that the story of the vaudeville's demise is actually the effect of a simple but crucial conflation of two distinct song practices, both referred to as “vaudevilles,” and traces this conflation to eighteenth-century musical dictionaries. Finally, it examines extratheatrical vaudevilles in novels, newspapers, and political songbooks, showing that the genre maintained relevancy in spite of narratives to the contrary.

Au XVIIIe siècle, Charles Collé a déclaré que « le vaudeville est aujourd'hui totalement tombé », « tué » par le genre musical actuellement à la mode à Paris, l'ariette. Pourtant, cette affirmation est démentie par la présence des vaudevilles dans la culture de l'imprimé pendant la deuxième moitié du XVIIIe, et même les premières années du XIXe siècle. Les sources imprimées nous proposent donc une histoire différente de celle qui décrit un vaudeville moribond au milieu du XVIIIe siècle. Cet article affirme que l'histoire de la mort prématurée du vaudeville est l'effet d'une confusion simple mais cruciale entre deux pratiques chansonnières distinctes, mais également appelées « vaudeville ». Les origines de cette confusion remontent aux dictionnaires musicaux du XVIIIe siècle. Finalement, cet article examine le rôle des vaudevilles extra-théâtraux dans les romans, les journaux, et les chansonniers politiques pour démontrer que le vaudeville a conservé son intérêt malgré les rumeurs de sa mort.

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